Mobilité durable en entreprise : démarrer une politique pro-vélo
Pourquoi parler de mobilité durable ?
Alors qu’en France, le transport est la première source d’émissions de GES (31%), la voiture des particuliers représente 54% de ces émissions. Aujourd’hui le constat est simple : 53% des Français utilisent leur voiture pour leurs déplacements domicile-travail. Parmi eux, 56% des personnes dont le trajet fait entre 1 et 2 km le parcourent en voiture (soit moins de 20 minutes de marche ou moins de 5 minutes à vélo).
La loi Energie-Climat fixe comme objectifs la neutralité carbone en 2050 et une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990.
La mobilité durable intervient dans ce contexte : 1/3 des trajets domicile-travail sont inférieurs à 5 kms et pourraient se faire en mobilité douce, c’est-à-dire à la seule force de nos jambes (marche, vélo, trottinette…).
Pourquoi le vélo plaît aux salariés ?
Mobilité durable écologique par excellence, le vélo présente de nombreux avantages pour les salariés. Nos statistiques internes sur les vélotaffeurs qui louent un vélo NUWO, révèlent leurs principales motivations à pédaler (dans l’ordre) :
« C’est écolo » : pour un an de trajet et sur une moyenne de 10 km par jour ouvré, un VAE permettra d’économiser 223 kg éq. CO2 par rapport à une voiture thermique. En plus, il contribue à une meilleure qualité de l’air pour tout le monde.
« Ça me fait du bien » : le vélo fait partie des mobilités actives qui permet de bouger quotidiennement, lutter contre la sédentarité, et de répondre à la recommandation de l’OMS de pratiquer une activité physique 30 minutes par jour. D’ailleurs chez NUWO, les vélotaffeurs et vélotaffeuses pédalent en moyenne 8,8kms pour se rendre au travail (aller), soit environ 27 min avec un vélo à assistance électrique.
Il est également prouvé que pédaler réduit les risques de maladies : -24% pour les maladies vasculaires cérébrales, -20% pour le diabète de type 2, -20 à – 40% pour les cancers.
« C’est économique » : aller au travail à vélo représente une économie de carburant de 50 à 100€ par mois. Remplacer une voiture par un vélo, c’est carrément 300 à 500€ économisés par mois.
« C’est un vrai gain de temps » : rien de plus satisfaisant que de doubler toutes les voitures sur les trajets embouteillés du matin et du soir. Pour rappel, une voiture roule en moyenne à 14 km/h sur un parcours de 5 km en ville, contre 15 km/h pour un vélo musculaire et 18 km/h pour un VAE.
Ce n’est pas pour rien que 66% de nos vélotaffeurs et vélotaffeuses ont troqué leur voiture contre le vélo pour tous leurs déplacements domicile-travail.
Pourquoi le vélo est la mobilité durable de l’avenir ?
Côté national, la France pousse à accélérer le mouvement avec un plan vélo ambitieux : 2 milliards d’euros sur la table pour la construction de 100 000 kms de pistes cyclables d’ici 2030 ; les aides à l’achat d’un vélo jusqu’en 2027, y compris pour les vélos d’occasion vendus par les professionnels ; la formation à la pratique du vélo de 800 000 enfants d’ici 2027 ; l’intensification d’une filière économique du vélo, créatrice d’emploi, notamment pour combler le manque de 5000 réparateurs de cycles ; l’augmentation du Forfait Mobilité Durable (FMD) pour la fonction publique (de 200 à 300€) pour soutenir le vélotaf.
Dans les entreprises, la vélorution est déjà en marche. La loi d’orientation des mobilités (LOM) rend obligatoire depuis 2020 l’intégration d’un volet « mobilités domicile-travail » dans les Négociations Annuelles Obligatoires avec les partenaires sociaux. 3 ans après, l’ADEME fait le bilan et constate le principal mode de transport alternatif à la voiture est le vélo (présent dans 41% des accords).
Là aussi, beaucoup d’arguments en faveur du vélo poussent les employeurs à changer de braquet :
- Il représente une action RSE concrète, qui permet à l’entreprise de baisser son empreinte carbone (scope 3 du bilan carbone), et d’améliorer son Plan de Mobilité d’Entreprise (obligatoire pour les entreprises de +100 personnes).
- C’est un bon levier pour se démarquer auprès des clients, et favoriser une image de marque positive.
- C’est aussi un moyen de booster sa marque employeur pour forger une belle culture d’entreprise, fidéliser ses salariés et attirer de nouveaux talents.
- Financièrement, la location longue durée de vélos ouvre droit à une réduction fiscale de 25% sur tous les coûts (sous condition d’être concerné par l’impôt sur les sociétés).
Le bonus : les cyclistes ont un taux d’absentéisme 15% inférieur à celui des non-cyclistes. Ils sont également plus productifs (+ 9%) que leurs collègues non-cyclistes !
Comment démarrer une politique de mobilité pro-vélo en entreprise ?
Maintenant que l’intérêt du vélo pour les déplacements du quotidien est prouvé, comment transformer la mobilité au sein de son entreprise ? Suivez le guide :
- Nommer un(e) référent(e) vélo : c’est la personne qui va favoriser un plan de mobilité douce au sein de l’entreprise, en consacrant du temps à tous les sujets vélos.
- Mettre en place une solution de parking sécurisée : pistes cyclables et infrastructures de stationnement sont des piliers de la vélorution.
- Faciliter l’entretien du vélo : un vélo maintenu régulièrement réduit fortement les risques de tracas et d’accidents ! Et pourquoi pas des sessions d’auto-réparation sur site ?
- Communiquer en interne : sensibiliser, informer, engager ses collègues sur les sujets vélos (bienfaits sur la santé, bénéfices économiques, formation sur la sécurité à vélo, équipements…).
- Proposer des vélos de fonction à ses salariés : c’est le meilleur moyen de mettre le pied à l’étrier et de favoriser un changement d’habitudes durable !
Des étapes qui sont d’ailleurs valorisées dans le cahier des charges d’Objectif Employeur Pro-Vélo, pour mettre en lumière ses actions grâce à un label.
EN SAVOIR +
À retrouver chaque trimestre dans vos boites mail :
- les actus vélo pour les entreprises
- les conseils et astuces pour toujours mieux vélotaffer
- des témoignages clients
- l’agenda du vélo en entreprise
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